Grèce – Météores et Pélion

On met le cap vers les Météores en faisant un détour par un fjord repéré par Cindy sur un blog. Étonnant un fjord en Grèce !

Sur place, l’eau est turquoise, la vue magnifique mais les enfants perdent tout espoir de baignade. Un vrai marécage pour s’approcher de l’eau.

On reprend la route, toujours aussi désertique. On parcourt une centaine de kilomètres sans croiser la moindre voiture, ni âme qui vive.

Enfin, au loin, on aperçoit les célèbres rochers. Les Météores sont des sédiments rocheux que le fleuve, se jetant dans la mer de Thessalie a laissé durant l’ère tertiaire. L’excitation monte ! On ne résiste pas à l’envie d’une première approche. Les monastères sont fermés mais la route est libre et moins encombrée de touristes.

Le site est juste INCROYABLE ! Nous sommes tout petits face à l’immensité de ces pitons rocheux. Caméras, appareils photos sont de sortie.

Pour finir, le Panelinion, restaurant le plus ancien de Kalambaka, comble toutes nos attentes concernant la cuisine grecque (moussaka, beignets de calamars, viande cuisinée…).

En montant vers les Météores, Pablo a repéré une voiture « stickée » en mode rider. Maintenant attablé, non loin de la dite voiture, il voit passer un gars en moto avec un casque de BMX. Il n’en faut pas moins pour qu’il quitte la table pour aller à sa rencontre. Rendez-vous pris pour demain pour rouler sur un champ de bosses ! Vive le BMX.

Ce matin, nous montons à la rencontre des Dieux. Pour la petite histoire, 22 monastères étaient érigés mais seuls 6 ont subsisté. On y accédaient par un système de cordes, filets et poulies. Au début du siècle, des escaliers ont été construits pour en faciliter l’accès. Nous voilà donc partis à l’assaut de ces lieux mythiques. Pas moins de 800 marches montées pour visiter 3 monastères.

On commence par Aghia Triada. Ce monastère semble inaccessible, comme perché sur un monolithe. De magnifiques jardins nous accueillent et nous donnent le vertige. Une petite chapelle avec peintures et dorures nous rappelle le caractère religieux du lieu.

Monastère suivant, le plus grand : Mégalo Meteoro. Ici l’espace ne manque pas : un musée évoque la guerre d’indépendance, un autre musée avec des objets religieux et une impressionnante horloge qui fonctionne grâce à des poulies et un poids, des reconstitutions d’une cuisine, d’un atelier de charpentier, d’une salle dédiée au vin. La chapelle y est impressionnante ! Fresques et dorures recouvrent l’intégralité. Un lustre surdimensionné avec œufs d’autruche suspendus en guise de décoration illumine le centre de la pièce.

Dernier tout petit monastère visité : Agios Nikolaos. Il présente un salon, une petite chapelle ornée de fresques et dorures. On y croise un moine qui se rend dans la salle à manger d’où sort une odeur plus qu’alléchante. Une terrasse le surplombe et permet de prendre toute la mesure du site.

Ce site, bien que touristique, a tenu toutes ses promesses. Nous sommes minuscules face à ces pitons rocheux, petits également face au travail de ces moines qui pierre après pierre ont bâti ces monastères.

On s’accorde un repas dans une taverne où Dino, le rider rencontré la veille nous rejoint. Il nous conduit ensuite au D.Trail où nos riders s’offrent une petite session. Les girls se font une beauté, cheveux, tresses, crème…

Puis l’heure est venue de nous diriger vers le prochain spot BMX : le fameux Full Pipe.

Lundi 22 juillet, c’est le grand jour : rouler le Full Pipe ! Va t’on réussir à immortaliser correctement ce moment ? Les filles se rafraîchissent dans la rivière attenante.

On EST jeune

Après 2 jours sans plage, on retourne vers la côte Est : le Pelion. Mélani Beach (conseillée par la femme de Dino) nous ravit : eau transparente, petites vagues et décor de carte postale avec rochers et verdure.

Park4night nous indique un lieu pour dormir à quelques minutes. Arrivés sur place, la vue sur la baie est magnifique !

De plus, nous sommes à côté d’un monastère sous des sapins et la protection de Dieu. Néanmoins celui-ci ne semble pas être à nos côtés : Pablo se prend un cyprès dans le cul du van en faisant une manœuvre et la nonne nous vire de la place. En négociant un peu, nous passons la nuit un peu plus bas sous le monastère.

Dieu n’était pas avec nous…

Réveil sportif avec vagues à la plage de Paralia Melani suivie du pique-nique à Paralia Paltsy et pour finir baignade et resto Aiolos à Mikro beach. Au repas de ce soir : daurade, gambas, calamars… un régal ! Ces 3 plages se ressemblent : fin bandeau de sable entouré de rochers et verdures. On s’enfonce doucement dans la pointe côté Est du Pelion. Aucune route ne suit le littoral, on remonte inexorablement pour redescendre à la plage par des routes parfois hasardeuses…quelques chèvres traversant paisiblement.

Ce matin, dernière plage du Pelion : Marmaron beach paradise. Comme son nom l’indique, un petit paradis : petite crique en graviers entourée de rochers, chant des cigales, ombre des pins et eau transparente. Par contre, la route d’accès… Pablo a joué les pilotes en marche arrière. La température clémente (30 degrés l’après-midi) de cette région assez sauvage nous a permis de profiter des plages sans souffrir de la chaleur.

Nous mettons maintenant le cap au Sud. La suite ICI