« On verra ». C’est le grand retour de notre phrase fétiche des road trip. Nouvelle tente de toit XXL, nouvel aménagement, nouveau mode de rangement des caisses, ça sent le nouveau road trip.
Mercredi 9 juillet 2025, veille de départ, on se décide tout de même à s’organiser un peu. Pablo a soudain une lumière : Marie et PAM habitent sur notre trajet. Manon vient d’agrandir leur famille et nous avons très envie de faire sa connaissance. Un petit coup de téléphone à nos amis et c’est parti : demain nous déjeunerons ensemble !
Direction le Nord !
Jeudi 10 juillet, la maison s’agite, on range, on nettoie et vers 10h30 on prend la route pour Chuyer. Repas tardif pris chaleureusement sur la magnifique terrasse à « hauteur d’oiseaux » de la famille Motto en compagnie de la nouvelle venue : Manon. Les parents discutent, les enfants jouent et s’occupent des animaux.
Puis il est temps de continuer notre chemin vers Lyon où nous accueillent PEF et Mélo, dans leur petit paradis du vélo au milieu de la forêt. Loïs et Pablo s’émerveillent devant le Trail. La soirée s’organise autour de la plancha. La nuit est fraîche, les sweat et leggings sont de sortie.
Après un copieux petit déjeuner, une séance de mécanique s’improvise. PEF a remarqué quelques défauts sur chacun des vélos. Loïs joue l’apprenti.
Halte suivante au pump track de Belleneuve. Repas, vaisselle, vélo… on retrouve notre routine.
Puis c’est au tour du pump de Bicqueley de rythmer notre trajet vers la Belgique.
Enfin la journée se termine sur l’aire du lac de Madine. L’endroit est charmant, accueillant et propre avec une jolie vue sur le lac.
Nous agrémentons notre trajet d’histoire et de culture.
Aujourd’hui, on se met en mode guerre 14-18 à Verdun. On passe par la tranchée de Calone ; route forestière qui regorge de souvenirs de cette époque : cimetière allemand, abri et casernement allemands souterrains puis la fosse d’Alain Fournier (célèbre auteur du Grand Meaulnes) et ses compagnons.
On visite ensuite la tranchée de Chattancourt : reconstitution d’une tranchée de première ligne, de seconde ligne avec les artisans et les bivouacs de repos pour les soldats. Le lieu est très instructif, immersif, on y apprend le rôle important des animaux (chiens, pigeons voyageurs). On découvre l’existence de cage anti rats, telles des cercueils en grillage à poules pour dormir sans crainte d’être mordu par les milliers de rats. Des primes étaient même offertes aux soldats tuant le plus de rats.
On pousse jusqu’au champ de bataille de Verdun, on traverse Douaumont et Fleury (villages détruits et jamais reconstruits). La visite de l’ossuaire de Douaumont et de sa nécropole vient clôturer cette parenthèse historique. Ces 2 lieux rappellent l’horreur de la guerre : 130 000 corps réduits à l’état d’os sont entassés dans 16 secteurs respectant leur lieu de découverte sur le champ de bataille et 15 000 tombes de soldats français, musulmans et juifs s’étendent à perte de vue.
Le plat pays
Champs de tournesols, de blé, prés avec des vaches, villages « fantômes » se succèdent mais toujours pas….de cappuccino dont Pablo avait tant envie.
Bien arrivés chez les Dubois grands parents, les échanges s’enchaînent aussi vite que les bières et le débat malin ou intelligent est lancé.
Le lendemain, on débarque chez les Dubois. Après-midi fête de Cornesse pour les filles et champ de bosses…… pour les gars.
On remet ça le lendemain : riding à la piste de Blegny le matin pour les gars puis fête foraine tous ensemble à Cornesse. Sans oublier le magnifique spectacle de pompon girl des 2 petites. On finit la journée chez Audrey et Guillaume en mode soirée Wrap.
Dernier jour de fête à Cornesse, planning chargé : balade à vélo avec la tribu d’enfants, goûter tarte à la cerise, concours du plus gros mangeur de tarte à la cerise et bien sûr les « scooters » ( auto tamponneuses). On finit la journée avec le feu d’artifice entourés des Belges : les 3 générations Dubois et les Pottier père et fils.
Mercredi 16 juillet, il est temps de continuer notre route. Aujourd’hui le temps est maussade : pluie, nuages. On décide d’enchaîner un peu les kilomètres pour se poser en bordure d’un bois entre Brême et Hambourg.
A peine levés, la pluie s’invite. On lève le camp sous la pluie. Destination du jour : le Danemark. Activité, lieu précis : on verra !
Arrivés au Danemark !
La météo capricieuse nous pousse vers une solution qui plait à tous : la piscine à Esbjerg ! Déjà testée il y a 3 ans, celle-ci est un véritable parc aquatique et un spa. Il y en a pour tout le monde : Cindy enchaîne sauna, hammam, jacuzzi mais aussi toboggan en famille. Loïs ne tient pas en place : plongeoir, toboggans, tourbillons….
On passe la nuit entre champ et forêt accueillis par des cervidés. Le spot promet de belles lumières et peut-être de belles rencontres animales.
Le soleil est au rendez aujourd’hui. Ce matin, on remonte le temps à l’âge viking avec Vinkingehavn. C’est une reconstitution d’un village viking avec artisans, église, habitations, bateaux… Loïs s’essaie au tir à l’arc et les filles à la personnalisation de bracelet en cuir. Pablo, lui, fait des accélés.
On se met à la mode danoise, tranquille dans une petite station balnéaire qui ne manque pas de charme Bork havn. Ici, le sable côtoie la verdure et l’eau du fjord est plutôt chaude. Une belle pause gourmande sur le port vient parfaire l’ambiance.
L’après-midi continue sur une autre plage côté mer avec les cerf volants. Nous ne sommes pas encore de grands champions mais… on va le devenir.
On reprend la route, les paysages sont époustouflants : les maisons en bois ou en briques se fondent dans les dunes. Coup de cœur assuré !
Notre trajet est bordé du fjord et de la mer. Encore un port de pêche, encore une pause : Hvide. Pablo flaire un bon snack de pêcheurs : Havnens Røgeri. Effectivement on se régale avec beignets de calamars, fish and chips, crevettes, saumon…
Le spot pour la nuit, au bout d’un long chemin entouré de champ et d’éoliennes est une belle trouvaille : le pont de la Vöna. Un joli ponton aménagé avec toutes les commodités qui sera parfait pour un petit déjeuner sur l’eau.
Matinée à la cool : Pablo s’entraîne au milieu des champs, Cindy cuisine, les enfants jouent.
Puis la tentation d’une baignade dans la Vonå, comme le font les locaux, est grande. L’eau a une couleur marron, on ne voit pas le fond, la température doit être de 23 degrés…Calie, Loïs et Cindy se lancent. Loïs s’offre même quelques beaux sauts du pont.
On reprend la route vers le Nord, toujours le long des dunes. Les maisons semblent sortir du sable comme des champignons. On en prend plein la vue.
Pablo a envie d’un petit bain à la mer. Ce ne sont pas les plages qui manquent ici. On s’arrête mais…son espoir est de courte durée : l’eau est froide et de nombreuses méduses sont bercées par les vagues. On ressort le petit cerf volant et la chasse aux coquillages commence.
On prend notre repas en bordure de route sur une jolie aire toute fleurie avec gazon fraîchement tondu. Puis on retrouve notre ancien rythme : route, photo, antik (Cindy s’offre de jolis minis cadres).
On pousse jusqu’à Thyborøn, village de pêcheurs du Jutland au bord du Limfjord. Ici, le charme danois côtoie le caractère industriel du port. Une plage est aménagée avec des haies de sapins qui semblent atténuer le vent assez présent. On se poste en bout de digue dans l’espoir de voir des dauphins et pourquoi pas des phoques. En vain…
On se console finalement avec une bonne glace. Puis les garçons se défoulent sur un petit skate parc avant l’averse. La capitainerie a une douche en libre accès : goooooo !
On reprend tardivement la route par les terres. Changement de paysages : alternance de champs et de forêts, très peu de construction, routes très plates et en lignes droites. Note spot pour dormir respecte ces critères. On remarque que le soleil se couche très tard même si ce n’est pas le soleil de minuit norvégien. Difficile pour tous de s’endormir tôt.
La suite ICI
