Premier trip avec notre T3 ! Pas encore vraiment testé, Pablo ne dit rien mais il n’est pas 100% confiant quant à la mécanique du bolide. Objectif : ne pas tomber en panne !
On part donc direction les Pyrénées en faisant un petit détour dans le Gard pour passer quelques jours en camping… Un camping pas comme les autres !
Le Gard et son camping
Amis campeurs, bienvenue au Mas de la Cam ! Le Gardon qui longe les emplacements, la piscine, une aire de jeu immense, un restaurant, des bonnes pizzas et… un pumptrack ! Il n’en fallait pas plus. On devait y rester deux nuits, on a doublé ! Les petits se sont faits des potes et il faut bien avouer qu’on était tranquille tout au long de la journée, uniquement Calie à gérer 😉
Lac du Salagou et dodo sous un château… en ruine
Après ces quelques jours de détente, on prend la route direction le Lac du Salagou. Arrivé sur place, il fait un vent de fou, l’eau n’est pas top… Bref on est un peu déçu.On avait vu de belles choses, de bons avis, mais là bof. On y reste une petite heure, le temps que Papi et Mamie nous rejoignent pour faire le pic-nique du soir à Octon, un petit village non loin.
On monte ensuite sur les hauteurs pour trouver un petit chemin qui nous mènera au pied d’un château en ruine pour une paisible nuit.
Concernant le T3, RAS ! Juste que Pablo se rend bien compte que le trip Europe ne se fera pas avec lui. Le bruit, la vitesse limitée, le confort manqueront un peu pour un trip de 6 mois de plusieurs milliers de kilomètres, à 5 ! Il se ravise au plus grand bonheur de Cindy : « Tu vois, je te l’avais bien dit »
Direction indirecte vers les Pyrénées !
Petit détour par Sérignan Plage… On reprend la route et faisons quelques rencontres qui nous conseillent un village sympa avec une rivière : Ribaute. On dormira donc sur place avec réveil à l’aube par des chiens de chasseurs.
À venir une grosse journée. On part visiter le chateau d’Arques puis allons vers Rennes les Bains : une station thermale avec source chaude où là aussi nous faisons une belle rencontre. Un vieux monsieur aux cheveux longs avec une belle barbe avec qui nous discutons une petite heure de la vie, des enfants, de choses et d’autres.
La route reprend direction on ne sait trop où. Les petites routes commencent à puiser la réserve d’essence : quand on prend un virage gauche on a le plein, quand on prend virage droite, on n’a plus rien. Ça devient urgent, mais pas de pompes à essence dans les villages que nous traversons. Nous en trouvons enfin une, on ne regarde pas le prix pour savoir s’il y a moins cher, on fait le plein et on repart.
Simonne et Paul
C’est surement la rencontre du trip.
À la recherche d’un spot, on emprunte un tout petit chemin qui monte sec au dessus de La Bastide sur l’Hers. Et en fait on arrive dans un cul de sac qui donne sur une ferme. Arrivée bruyante du T3, un monsieur sort. On s’arrête à ses côtés :
Paul (du coup le fameux monsieur, avec son accent) : « Eh bien, qu’est ce que vous faites là ? »
Cindy : « On vient dormir chez vous ! »
Paul : « Ah ! Bah c’est très bien. Allez là bas et installez vous dans le champ. »
On s’exécute ! Tout est calme, pas un bruit, il fait beau… Que demander de plus !
Paul nous fait visiter sa ferme, nous amène près de ses chevaux et nous présente sa femme Simonne.
On finit par les inviter à diner dans notre humble van.
Le lendemain matin, Cindy se sent l’âme d’une informaticienne et donne deux trois astuces à Simonne sur comment envoyer des mails, enregistrer des photos…
L’ascension
Après cette pause à la ferme, on reprend la route pour faire une petite étape détente au Lac de Léran avec balade en canoë.
L’après midi, on se rend au parc des loups de Orlu, où on a pu échanger avec le propriétaire, un vrai passionné. Les petits se sont régalés et on a appris pas mal de choses.
La fin de journée approche… On s’arrête pour diner au gîte d’étape de Ascou la Forge. Au top !
On continue la route sans trop savoir où elle nous mène et ça monte, ça monte et ça monte encore… Obligé de faire une pause en bord de route pour faire refroidir le van. Il y a des coins sympas où on pourrait se poser pour dormir mais Pablo continue pour avoir une vue dégagée.
Après 30 bonnes minutes d’ascension, on arrive enfin au Col de Pailheres. Les chevaux en liberté nous offrent un bel accueil. Le soleil se couche avec des lumières à couper le souffle. Instant gravé dans la mémoire…
Le parking du col permet d’avoir une vue panoramique. On cale le van et dodo.
Au petit matin, toilette pour Cindy sous l’oeil attentionné de Calie puis petite marche à la rencontre des chevaux et vaches en liberté.
Retour avec détours
Les deux jours qui suivent sont un peu galère. Le temps n’est pas au beau fixe et on a une petite mésaventure avec le pass sanitaire obligatoire pour visiter une grotte. On bouge et décidons de retourner vers la côte. En route on s’arrête au Lac du Puivert, lieu bien agréable. Pour la petite histoire, Cindy a failli mettre le feu au lac en faisant cuire les petits pois carottes. Le réchaud positionné sur un rocher est tombé et la bouteille de gaz a pris feu… Mais tout est rentré dans l’ordre !
Le soir petite halte au pumptrack de Alénya pour se dégourdir les jambes puis recherche d’un spot pour dormir. On est quand même allé voir des campings mais rien de bien tentant. On est de retour sur la côte, il y a du monde de partout, les campings se sentent pousser des ailes côté tarifs… Bref ça ne nous disait trop rien de payer 60€ juste pour dormir dans notre van et pouvoir utiliser leurs sanitaires. On préfère garder cet argent pour un bon resto !
On part donc dans les vergers pour passer la nuit.
Mise en beauté matinale pour Cindy
Au petit matin, après la mise en beauté de Cindy on se rend à la plage de Saint Cyprien. Personne, on profite calmement. L’eau est bonne, la plage déserte en plein mois d’aout… Bon il est 9h du mat’ !
On pense à retourner vers Pourrières. On ne sait pas trop si on se refait une nuit, il reste encore pas mal de kilomètres. Puis on se décide : on rentre !
On prend donc la route en milieu d’après midi. L’autoroute nous semble longue, le van ne va pas plus vite que 90 km/h et on se fait doubler par tous les camions.
En tout, plus de 1500km. Le T3 a tenu bon, Pablo peut souffler. Clap de fin.